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L'être et le paraître

Posté : lun. 12 janv. 2009 14:06
par Cornaline
Si j'ai bien suivi, dans la vie, il suffit d'être soi.
Je me suis prise la tête dessus il y a quelques semaines, "le mental a gagné" :oops: , je ne me trouvais plus que des défauts, j'ai coulé :( . J'ai remonté depuis et je me suis un peu retrouvé dans les sujets "le pardon" et "la culpabilité". (Ouf!!!!)
Nos qualités et nos défauts ne sont pas forcément ceux que l'on nous attribue ni forcément ceux que l'on pense avoir donc: comment sait-on que l'on est dans le vrai (dans l'être) et non dans le paraître?

Bisous. Cornaline

re

Posté : lun. 12 janv. 2009 22:50
par benoitviard
:idea: :arrow: comment sait-on que l'on est dans le vrai (dans l'être) et non dans le paraître?

Si ce que vous recherchez aura une valeur pour vous dans l'au delà, vous êtes dans l'être... si ce n'est pas le cas vous êtes dans le paraître.
Benoit

Posté : mer. 21 janv. 2009 12:55
par Cornaline
J'ai essayé pendant plusieurs jours de comprendre la réponse, je la perçois pour les choses où nous pouvons choisir mais qu'en est-il pour notre caractère. Etes-vous en train de dire que l'on peut choisir notre caractère? Nos qualités et nos défauts?

Il m'arrive d'avoir des pensées "violentes" dans certaines situations (quand on me fait une queue de poisson par exemple) qui pourraientt s'apparenter au sort du coyote qui veut attraper Bip-Bip dans les dessins animés. J'ai aussi des pensées dont je ne suis pas très fières (parce que ne rentrant pas dans la morale ou dans mon éducation). C'est fugace mais fort et ça m'amène à penser que la gentillesse dont on me qualifie n'est peut-être qu'un masque. Comment savoir qui je suis vraiment?

Ce qui fait que je n'arrive plus trop à savoir la part de sincérité dans mes gestes (qui sont ou semblent gratuits) et celle qui recherche la reconnaissance qui va en découler.

J'espère avoir été claire en résumant le plus possible.

Cornaline

re

Posté : jeu. 22 janv. 2009 21:03
par benoitviard
Je vous renvoie à la lecture des livres que les Guides m'ont dictés... dans l'un d'eux ils racontent l'histoire de l'automobiliste victime d'un queue de poisson et qui fulmine derrière l'abruti ... Cette violence va sur l'abruti en question et multiplie sont insouciance et sa violence .... BOUM.... il s'est fait le pilier du pont !... et vient de tuer ses deux enfants !
Donc désormais, il vaut mieux ne pas foncer dans la violence même en pensée, c'est un manque de maîtrise. Comme je vous le répète souvent, on est là pour apprendre à être maître de soi et LA c'est du concret.
On a tous de la violence en nous c'est utile, même vital, mais le fin du fin est de s'en servir comme une force d'amour.
:idea: :arrow: Benoît

Posté : ven. 23 janv. 2009 11:15
par Cornaline
Encore un point où mon manque de maîtrise ressurgit :oops: Pourriez-vous développer votre phrase "On a tous de la violence en nous c'est utile, même vital, mais le fin du fin est de s'en servir comme une force d'amour." s'il vous plaît? Parce que si je comprend bien, la violence n'est pas négative? :?

Cornaline