Le forum de Benoît VIARD

Bonjour,
Merci à Benoît, Anissa et Béatrice Marie pour vos gentils messages de soutien. Ca réchauffe mon coeur même si je crains que ce ne soit que provisoire. Depuis plusiseurs mois, j'évoque ma solitude, mes difficultés mais personne ne peut m'aider, chacun étant plongé dans ses propres problématiques. On peut compatir en étant impuissant également! et c'est ce qui se passe!
Etonnamment hier (?), le message qui m'était adressé de la part de Jésus était à peu près celui ci "pleure un bon coup, laisse couler tes larmes de joie ou de tristesse": c'est ce que j'ai fait, je me suis laissée aller à pleurer à chaudes larmes pendant des heures, j'ai éclaté en sanglots et aujourd'hui, je sens que je n'en ai pas encore fini. En fait au fond de moi, je me dis " à quoi bon", à quoi ça sert ce genre de vie ? si c'est pour la passer comme ça ? qui plus est, avec mon salaire de "petite fonctionnaire", ma retraite sera ridicule même pas de quoi payer le loyer! Voilà encore une vérité! certains à qui je me suis ouverte me disent " ça peut changer, on ne sait jamais, peut-être que tu vas rencontrer quelqu'un..." Et là, c'est presque pire! mon bonheur dépendrait d'une hypothétique rencontre ? Il faut être en couple pour s'en sortir matériellement ? Je m'arrête là parce que je vois tout en noir et mes quelques marches actives dans de jolis endroits n'y changent rien.
Je vous remercie encore pour vos messages, mais dans ce monde il faudrait être hyper optimiste, hyper positif et avoir une telle confiance de la vie.... et je suis bien loin d'avoir cette nature!
Merci à tous

alors vous n'avez pas assez pleuré, vous n'avez pas accueilli toute votre tristesse et votre douleur...ne les retenez pas en vous. accueillez aussi votre colère, toute votre colère car c'est dur, insupportable et peut-être pensez-vous injuste! sortez enfin du refus pour entrer dans l'acceptation de ce qui EST car c'est votre expérience de ce moment de votre vie, ( pas forcément de TOUTE votre vie comme vous semblez le penser) vous ne pouvez la fuir, vous devez juste trouver une façon différente de la traverser en ne vous souciant surtout du seul moment présent: il est capable de créer des ponts merveilleux et insoupçonnés avec le futur! La douleur sert aussi à grandir et à nettoyer des mémoires anciennes, l'accueillir et l'accepter participe d'une "déprogrammation" et d'une avancée.
Hélène, le bonheur ne nous est pas accordé par qui que ce soit. le bonheur est avant tout une façon d'être dans la vie, une façon de dire et de faire. Le bonheur nous incombe et est de notre seule responsabilité. Il y a tant de gens qui ont beaucoup de sous mais qui ne sont pas heureux! il y a tant de gens qui vivent en couple et qui se font tant de mal! Pardon chère Hélène si je vous heurte mais votre histoire a raisonné en moi comme une réminiscence d'une partie de ma propre vie avec des douleurs très intenses. Je rends grâce d'avoir malgré tout gardé la santé. C'est un bien si précieux!
je vous embrasse toujours avec beaucoup de tendresse
anissa

Hélène,
Vous avez un fils qui vous aime et que vous aimez. C'est un cadeau mille fois plus précieux que tout bien matériel.
Pensez à vous et à lui et au bonheur d'être ensemble.
Vous dites : " Mon bonheur dépendrait d'une hypothétique rencontre ? Il faut être en couple pour s'en sortir matériellement ? "
Non, Hélène, votre bonheur et celui de votre fils ne dépendent que de vous !
Mes propos vont vous sembler durs mais je vous parle du fond du coeur. Je traverse une épreuve douloureuse dont je sortirai meurtrie mais grandie.
Tenez bon ! Vous dites être fonctionnaire, essayer de trouver de l'aide auprès des services concernés.
Je pense à vous.
Béatrice Marie