Le forum de Benoît VIARD

bonjour à tous
pour continuer un peu sur ce thème : crémation ou enterrement ? Je pense que tout d'abord il faut respecter absolument le choix du défunt. Si quelq'un veut être enterré par peur du feu, ou au contraire choisi d'être incinéré par peur d'étouffer dans la terre (même si cela semble puéril puisqu'il n'y a plus de vie donc plus de souffle dans ce corps mort ! mais les personnes claustrophobes ne peuvent concevoir qu'on va les enterrer mêmes une fois mortes ),
il faut respecter ce choix même si cela dérange ou fait souffrir les proches.
Pour le reste, s'il n'y a pas de choix, je pense effectivement que l'on se défait plus vite de la "présence" de quelqu'un par l'incinération (et non de son émotion, de son amour ou de son manque) si le corps ne reste pas à se décomposer lentement (réellement et dans notre esprit chaque fois que nous l'imaginns sous la terre).
Mais Jésus n'a t il pas dit quelque part : "laissez les morts enterrer les morts...." ? Cela ne doit donc pas avoir grande imortance dans l'Au delà ! C'est seulement pour nous qui restons sur terre (encore quelques temps) que cela fait la différence, non ? Alors confiance ))) Terre ou feu, nos aimés sont près de nous, à côté de nous à nous souffler le jour de leur décès : "eh oh ! je suis là!!! mais non pas dans ce corps ! là!!! à côté de toi ! ouh ouh ? tu ne me vois pas ? ne m'entends pas ???? regarde je monte !!!! Alors ne me retiens plus !..... )))
bisous lumineux à tous

Vous dites ;
Mais Jésus n'a t il pas dit quelque part : "laissez les morts enterrer les morts...." ?

Cette phrase n'est pas à prendre dans le sens où vous le prenez, mais à rejeter l'intégrisme.
Jésus voulais dire que la foi de ses contemporains était morte, incapable de changer, se fixant sur l'écrit, le livre. Bref, une foi morte. Lui prônait d'être vivant dans son corps et son esprit.
Voici un exemple pour conforter cette affirmation...
Qui de vous, si son âne tombe dans le puits un jour de sabbat, attendra le lendemain pour l'en retirer ?

Pour ajouter un exemple d'il y a peu de temps...
Le jour de la déclaration de la Guerre des Six jours, les réservistes furent appelés à rejoindre leur unité pour défendre leur patrie... Eh bien, les intégristes jetaient des pierres sur les soldats qui... ne respectaient pas le jour du sabbat !

Bref, c'est pas facile, mais avec amour tout peut être prière et chemin vers la compréhension mutuelle.
Cela dit, il est toujours souhaitable de respecter les désirs du défunt... s'ils sont raisonnables et réalisables.
PS Pour ceux qui le désirent, écouter la dernière conférence de Dijon, permet de comprendre les deux plans d'existence. Le passage de la mort à la vie, d'un plan à l'autre.
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Benoit