Le forum de Benoît VIARD

Bonjour Benoit, bonjour les Guides,

L’autre jour une personne de 40 ans environ, parlait de son enfance heureuse et de son enfant intérieur qu’elle disait être tout aussi joyeux. Cela m’a ramené à mes souvenirs et quand on me demande « et ton enfance ? », je me sens la tristesse m’envahir et mon enfant intérieur aussi je pense.
J’ai été adoptée (et j’ai retrouvé avec plaisir ma maman biologique il y a quelques années).

J’aime mes parents profondément, mais mon père, m’a donné beaucoup de fessées (trop) enfant et j’en garde un dialogue difficile avec lui. Mes parents m’ont beaucoup donné et m’ont aidé quand j’en avais besoin et aujourd’hui encore, et je suis reconnaissante pour ce soutien. Cependant malgré les moments heureux que j’ai pu vivre, mon esprit ne retient que cette période plus difficile. Pourtant, j’ai beaucoup travaillé sur moi et pardonné.

Pourquoi cette blessure ne guérit-elle pas ?
les guides auraient-ils une réponse une clé à me donner pour comprendre ?

merci par avance,

** Mésange **

Bonjour à tous

Voiçi un message de Jésus: " Ose croire que la tristesse ne vient pas de Dieu. Change ton regard, tout ce qui vient de Lui est tendresse et Joie. Le reste vient de l’Esprit du Mal. Alors rejette, rejette, RIS. Jésus "


Oser retirer le masque qui est en Vous!! Car il vous empêche de voir la Beauté et le regard d'Ange qui est en chacun de Nous!!!


Bisous!!!
Sfia.

Bonjour Mésange,

A : "Rire", "Jeter le masque", comme l'exprime Sfia, j'ajoute "Comprendre" - C'est sans doute difficile.

"Comprendre" à votre rythme, que vous êtes toujours, quoiqu'il arrive, un "témoignage d'Amour" - pour vos parents qui vous ont accueillie "comme ils le pouvaient" dans un moment sensible, voire fragile, de leur vie,
"Comprendre" que avez réussi à "re-animer" tout cet Amour pour vos parents, tout en étant adoptée, avec la rencontre de votre maman - et ceci est, dans votre vie et celle de vos parents, lumineux, brillant, vivifiant, inaltérable et ne peut que chercher à se déployer, pour réparer, consolider et toujours embellir les états de votre Âme.

Thérèse

Bonjour mésange,
L'enfance n'est malheureusement pas un moment de la vie qui laisse de bons souvenirs à tout le monde. C'est dommage! La vie est pleine de gens qui souhaitent bien faire, mais qui ne savent pas comment s'y prendre, et on dit aussi que l'enfer est pavé de bonnes intentions! La seule formation pour devenir parent que nous recevons est notre propre éducation. Adulte, nous avons le choix entre soit la reproduire soit s'inscrire en opposition, ce qui n'est pas forcément mieux.
Pour caricaturer, des parents autoritaires peuvent engendrer des enfants qui, devenus grands, seront trop permissifs auprès de leur progéniture. Par conséquent, cette dernière deviendra tyranique...

Je ne veux pas revenir sur le débat de l'utilité de la fessée, mais je souhaite seulement dire qu'il n'est point besoin d'humilier pour ramener à l'humilité.

Une étape importante de la construction des individus se joue à l'adolescence. "L'âge bête" ne l'est pas tant que ça. Faire sa crise d'adolescence consiste à dire "merde" à ses parents, leur signifier qu'on ne vit plus pour eux mais pour soi !

Cette crise, tu ne l'as pas faite, peut-être parce parce que tu te sens redevable de tes parents adoptifs ou parce que ton père te fait encore peur... Quel événement te permettra de franchir le pas ?
PS : J'ai fait la mienne à retardement...

Merci à tous pour votre soutien et votre intérêt... (je ne m’y attendais pas) (émotion)

Merci Sfia, pour ton soutien : oui, j’ose croire que la tristesse ne vient pas de dieu, lui qui est amour et énergie de bonté, Sfia, l’image de bébé, m’a interpellé ce soir avec son titre, « papillon d’avril » et je suis allée vérifier, j’ai été consentie à l’adoption à peine 5 mois après ma naissance soit un 14 avril..

Merci Thérèse, c’est très beau ce que tu me dis, effectivement, mes parent ont fait ce qu’ils ont pu et et moi de transformer petit à petit, cela fait aussi ce que je suis aujourd’hui, et ce que je deviens encore,

Merci Gdom39, J’ai choisi effectivement de ne pas donner de fessées (j’en ai donné 1 ou 2 et en ait été retournée à l‘époque) à mon fils, et je préfère lui expliquer pourquoi je fais les choses, et surtout, je lui dis régulièrement que je l’aime et que je suis fière de lui et que je ne suis pas parfaite. (il a 11 ans).
Et… oui ! je n’ai jamais dit merde à mes parents (ou simplement des « NON » qui auraient changé le cours de certaines choses présentement)
Tu as raison, aussi, le faire à retardement (il y a juste des bons moments pour faire les choses…) pourrait être outil de rééquilibrage des choses….
si c'est un morceau du chemin pour guérir cette tristesse, pourquoi pas...

je vous souhaite de belles choses,

** Mésange **