Le forum de Benoît VIARD

Bonjour à tous

L'école devrait être un lieu sacré, ou l'harmonie règne en maître, de façon à ce que l'enfant puisse se développer dans la paix, plutôt que dans la crainte et la peur. En effet, la violence est tellement présente dans certains établissements, que l'enfant fini par développer lui-même des réactions agressives. Et certaine fois des pathologies diverses comme l'anorexie, la boulimie, la dépression, et tout autres symptômes qui indiquent son mal-être profond.

Questions :

Comment peut-on s'épanouir dans un milieu où seule la compétition, le dicta des marques des habits, la moquerie qui en résulte, la méchanceté des mots, sont omniprésents ? Est-ce cela les vraies valeurs ?

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Sfia

bonjour Sfia, justement ce soir, nous évoquions, avec mon mari, nos souvenirs d'école...de campagne pour l'un, de ville pour l'autre.. et pour tous les deux, ce n'était pas des lieux sacrés, d'harmonie et de paix, loin s'en faut..
nous avons évolué dans la peur de l'instituteur, tout puissant et violent, les coups n'étaient pas rares, et si nous osions nous plaindre à nos parents en rentrants, une bonne paire de claque nous clouait le bec efficacement....le pire était les souffrances morales infligées à ceux qui manifestaient quelques rebellions à l'autorité toute puissante: punitions humiliantes, tours de cour avec des pancartes accrochées au cou, et autres "supplices" infligés devant les premiers de classe qui n'hésitaient pas a en rajouter une couche en récré ou à la sortie.... pour mon mari, pareil au catéchisme, même le curé faisait preuve d'une adresse redoutable pour utiliser une canne afin de frapper les gamins qui n'étaient pas trop réceptifs à l'éducation religieuse...
c'était dans les années 50, pas si vieux!!!
mes petits-enfants semblent mieux lotis, mais d'après votre petit mot il semblerait qu'il n'y ait pas eu beaucoup de progrès??
bisous à tous...

Bonjour à tous

Oui, je reconnais avant les instits étaient très stricte et très sévère... aujourd'hui les enseignants ont compris, que la plupart des élèves souhaitent des enseignants ni trop laxistes, ni trop sévères, de ce coté le cri d'alarme à eté entendu et le progrès à eu lieu.
Pourtant la violence et toujours présente je dirai même plus que avant.
Et il n'est pas rare que les attentes entre l'école et les parents soient de natures différentes, ce qui peut entraîner de fortes tensions chez l'enfant et dans certaines situations.
L'enfant peut éprouver des difficultés à trouver des repères car il ne sait plus exactement l'objectif de l'école.
Et la société actuelle ne montre pas toujours des exemples de partage, Les enfants sont plutôt confrontés à un monde où la compétition, la concurrence est très présente.

Alors est-il possible de grandir, de s'éduquer sans violence dans un tel monde, surtout à l'école qui devrait être un lieu sacré pour l'enfant ?

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Sfia

Est-il possible de grandir, de s'éduquer sans violence dans un tel monde, surtout à l'école qui devrait être un lieu sacré pour l'enfant ?
Oh que oui, mais pour cela il ne faut pas généraliser.

Je suis d'une génération qui a fréquenté l'école il y bien longtemps... et pourtant j'ai grandi dans la paix et la tendresse... nullement traumatisé par mon passage "chez le frères, puis les pères des écoles religieuses.
J'en garde un souvenir puissant et chaque fois que je passe devant mon ancienne école j'ai une pensée émue pour mes anciens professeurs. Je les remercie chaque jour de m'avoir serré la vis... pour que je parle et écrive le français correctement, que j'apprenne les langues vivantes et mortes et sache compter, réfléchir.
Bon, il fallait se plier à un certain respect de soi-même et des autres et c'est ce que l'on demande à nos enfants à notre époque.
S'ils prennent cela comme une punition, un passage au bagne, c'est évidemment voué à l'échec.
Lorsque je revenais avec une mauvaise note... mes parents ne se fâchaient pas contre "le professeur !", mais me secouaient le paletot et tout repartait.
Donc, oui, nos jeunes peuvent être éduqués correctement de nos jours, la preuve mes deux enfants et cinq petits enfants, tous marchent dans ce sens. Même si comme dans toutes les familles, il faut les recadrer, ou la vie les recadre lorsqu'ils se trompent, lorsqu'ils sortent des clous. Normal.
Confiance, ne crions pas avec les loups, ça va rouler !
Benoit

pour ma part, je me demande si l'école n'est pas tout simplement le reflet de ce qui se passe dans les familles, à la maison. Et s'il ne faudrait pas que les choses soient plus respectueuses déjà entre membres d'une même famille, çà faciliterait certainement tout ce qui suit....