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NOUVEAU LIVRE : 3ème partie. Pages : 34 à 41

Posté : jeu. 11 févr. 2021 16:36
par benoitviard
CH 12 - Le Paradis Terrestre.

Le Jardin d'Eden, une belle histoire, mais en fait, une légende
reposant sur une vérité.
On sait maintenant qu'Adam et Eve n'ont jamais existé.
Croire que les deux premiers humains ont été créés des mains
physiques d'un Dieu se servant d'argile, comme un potier, est
une belle histoire, mais peu crédible à notre époque.
L'évolution de la matière, qui est pleine de vie cachée à nos
yeux, a amené cette génération d'humains et, quand ces êtres
ont été suffisamment évolués, l'Esprit a pu utiliser les corps pour
se manifester dans notre espace.
C'est un peu de cette description de la création qu'est venue
l'erreur de penser que Dieu avait créé les humains comme des
corps de chair et seulement cela.
Dans certains écrits on s'est approché très près de la vérité en
disant que Dieu avait soufflé sur les corps pour leur insuffler son
Esprit.
Je veux bien adhérer à cette explication, mais toutefois ne pas la
réserver aux deux seuls premiers habitants de notre globe.
Il y a très longtemps, après les ères de glaces et autres périodes
intermédiaires, les humains ont choisi des lieux paradisiaques
pour s'y établir. C'était bien naturel.
Puis, ils ont peut-être un peu trop vécu au dépend de la nature, ne se sont pas
préoccupés de l'entretenir. Ils ont probablement dû créer des dégâts importants
tels que les incendies et autres prélèvements inconsidérés.

Au fait, cela me fait penser à quelque chose d'actuel... Pas à vous ?
Ce souvenir désagréable d'avoir perdu leurs terres si belles, est
resté dans la mémoire des gens.
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Il est passé de pères en fils jusqu'à nous. Les religieux y ont collé
un sentiment de culpabilité collectif pensant ainsi susciter le
désir de mieux faire.
De génération en génération les hommes véhiculent l'idée
"qu'avant c'était mieux".
J'ai encore entendu cela aujourd'hui à la maison !
Personne n'a chassé nos ancêtres du Paradis Terrestre, surtout
pas un Dieu punisseur ! Ils sont partis d'eux-mêmes pour
survivre.

CH 13 - Le Déluge

Il est quasiment certain que cette légende est basée sur des faits
réels qui ont été relatés dans leur sens général. Il ne faut pas
prendre cela au pied de la lettre.
Notre terre a subi de nombreux cataclysmes naturels et autres
modifications climatiques qui ont amenés les terriens à
s'adapter.
On le voit bien en ce moment où le niveau d'eau des mers
monte, car notre planète se réchauffe en partie de notre faute...
mais soit dit en passant, je pense que ce n'est pas seulement de
notre faute. Le système planétaire vit, donc les changements
comme les glaciations, les périodes de déluges et autres
sècheresses ont existé depuis des millénaires.
Cela dit, il est sage de faire en sorte de ne pas augmenter les
dégâts prévisibles.
A une certaine période, le niveau des eaux est probablement
monté très haut, engloutissant toutes les terres basses. Les
hommes ont alors cherché une parade.
Revenons à ce qui s'est probablement passé.
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Partant sur cette idée d'un dégel après la glaciation, il y eut de
fortes montées aquatiques.
On assiste de nos jours au même phénomène. Heureusement
nous n'avons pas autant de glace qu'à la fin de l'ère glaciaire.
En conséquence les hommes et les animaux se sont réfugiés sur
les hauteurs.
Ils se sont probablement aussi construit des abris flottants pour
leur famille et leurs animaux, d'où la légende de Noé.
Puis les mers sont redescendues à un niveau plus bas tout
naturellement.
Des Noé... Il y en eut certainement des millions.
Après la redescente du niveau des eaux ces bateaux se sont
retrouvés au sol sur des endroits élevés.
Les poissons et autres espèces animales aquatiques se sont
retrouvés à sec.
On peut en retrouver leurs restes dans nos déserts.
Encore là, pas d'intervention Divine, ni pour les expulsions du
jardin d'Eden, ni pour l'arrêt des pluies après le déluge.
Les glaces fondant, l'humidité ambiante grandissant, il a donc
beaucoup plu, les eaux ont monté.
Puis les nuages diminuant, le soleil a réchauffé l'ensemble et
tout s'est arrangé.
Dieu n'est pas intervenu pour punir ou guérir.
Les cycles impitoyables de la nature s'enchaînent d'eux-mêmes.
Je ne veux pas démontrer que Dieu n'existe pas. Mais que de le
présenter comme faisant la pluie et le beau temps, est
vraiment le réduire à Superman. Ce n'est pas crédible, là non
plus.
Je crois en un Dieu Tendresse, qui est présent en nous. Il nous
transforme en puits d'Amour. Laissons-nous faire.
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CH 14 - Le Saint-Esprit.

J’ai reçu un petit mot d’une personne venant sur le site et qui a
posé cette question :
« Quelle est la volonté de Dieu sur nous… Comment la discerner
dans notre vie de tous les jours ? »
Cela m’ouvre la porte pour parler du St Esprit.
Dieu n'impose pas Sa Volonté sur nos actes, voire même sur nos
pensées.
Il nous laisse libre d'agir selon notre bon vouloir.
Cependant cet Esprit que nous sommes est empreint de Sa
Présence.
Cette proximité pousse tout un chacun à aller dans le sens de
l'Amour. C'est cela le Saint-Esprit.
Il est facile de se rendre compte que se conduire autrement
qu'avec amour est mauvais pour nous.
Si nous nous ne nous aimons pas personnellement, nous allons
progressivement détruire notre corps.
Si nos pensées sont négatives, nous créerons des vibrations
d'ondes dévastatrices qui se propageront, en rencontreront
d'autres du même type pour devenir fortes et agissantes.
Remplaçons notre vision des volontés divines et voyons les lois écrites
comme des conseils, seulement des conseils, qu'il est sage de suivre.
Les commandements donnés à Moïse, sont à remplacer par ce
qu'enseigna le Christ par la suite:
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"Aimez-vous les uns les autres, comme je vous aime."
C'est là aussi, un "aggiornamento" fait par Jésus.
Lâchons l'idée de la culpabilité, remplaçons la par celle de mieux
s'aimer et mieux aimer les autres, respecter la nature qui nous
entoure et tout changera alors dans notre façon d'être.
Je pense que c'est cela faire la volonté de Dieu.
Quelque chose d'inattendu vient de se produire dans l'écriture
de ce livre !
Je ne crois guère aux coïncidences, mais plutôt à ce fameux
souffle de l’Esprit, qui nous guide et nous aide, lorsque nous en
avons besoin et que nous restons à son écoute.
Voilà ce qui vient de se passer.
Ma collègue de travail, m’a passé un livre que je n’avais pas
encore eu le temps d’ouvrir.
Il y a deux minutes, je l’ouvre et voilà ce que dit la "première
ligne" :
« En vérité », nous enseigne le Maître Siddha Swami, « le
corps humain est un champ où l’on peut cultiver tout ce que l’on
veut. On peut le laisser en friche ; on peut aussi l’utiliser comme
un véhicule pour rejoindre Dieu. »

C’est vraiment ce que je cherchais à vous dire de façon
compliquée, qui là s'offre à moi, en toute simplicité, pour
m'aider dans la rédaction de ces quelques pages.
La volonté de Dieu, c’est que nous choisissions, nous-même, ce
que nous voulons faire de notre vie.
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CH 15 - La Sainte Trinité.

"Dieu un et trine" est souvent répété par nos anciens.
On peut traduire ces mot par : il n'y a qu'un Dieu et il est formé
est de trois entités distinctes!
Le comptable que j’ai été hurle en repassant ses tables d’addition.
1+1+1=1
Il n’y a pas le compte : 1+1+1=3
Mais, si on part du principe que Dieu est "l’Energie" que l’on
nomme Le Père, qu’il est Esprit et que cet Esprit a utilisé le
corps de Jésus pour se manifester sur notre Terre, on arrive à
comprendre ce calcul surprenant.
En effet, si on regarde bien : 1 le Père + 1 l’Esprit
= 1 , comme nous venons de le voir.
Car Dieu le Père, n’a pas de corps. Il est L’Esprit, ces deux
personnes ne font bien qu’une. D’accord ?
Continuons : Nous avons donc : 1+1=1 auquel on ajoute le
Christ.
Or le Christ est formé du corps Jésus, issu de Marie, utilisé par
l'Esprit, le Père.
On a donc, disons pour faire simple: le Père qui est l’Esprit, dans
le véhicule Jésus.
Résultat il n’y a bien qu’un seul chauffeur : Dieu.
C’est encore un « mystère » qui peut aisément se comprendre si
on applique le regard que nous avons depuis le début de cet
écrit : Nous ne sommes pas des humains… Mais des utilisateurs
de corps physiques.
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J’en profite pour insister sur l’importance de ce corps qu’il nous
faut aimer, choyer, soigner afin que nous puissions l’utiliser
longtemps pour réaliser notre projet de vie.

CH16 - Le Baptême.
Il faut savoir que le baptême n’est pas l’apanage de la
catholicité, on le trouve sous diverses formes dans beaucoup de
cultures depuis des siècles.
C’est le rite du renouveau.
Au début et quelquefois encore maintenant, il était pratiqué par
des adultes qui faisaient une démarche forte. Ce geste marquait
ostensiblement leur volonté de changement radical dans leur
façon de vivre.
Ils désiraient mourir à leur existence d’avant et renaître à une
vie nouvelle.
Pour cela ils s’immergeaient totalement dans l’eau, tête
comprise et ressortaient de l’eau, en quelque sorte débarrassés
de tout ce qui les gênait avant. Ce qui était un désir sain de
mieux faire.
On peut encore voir des baptistères creusés comme de petites
fosses. Ces endroits étaient construits en forme de petits
couloirs. On descendait quelques marches, faisait
quelques pas, puis ressortait de l’autre côté en remontant par les
escaliers d’en face.
Plus tard on a deviné ou connu l’existence des vies antérieures.
On désira marquer ce désir de changement positif pour son
enfant, dès la naissance, en souvenir de ses erreurs du passé.
Donc progressivement « en lieu et place du nouvel arrivant » on
a décidé d’un désir de changement de comportement dans
cette nouvelle vie du nouvel arrivant.
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On s’en est rendu compte par la suite d'une lacune : celui qui
était revenu ne s’était pas engagé personnellement. On créa
alors : « le renouvellement des promesses de baptême », appelé
le sacrement de la première communion. Le jeune en toute
conscience prend alors à son compte les engagements pris par
ses parrains marraines.

CH 17-Le Verbe

Il était coutume de nommer l’Esprit de Dieu, le Verbe, puis
l’Esprit Saint.
Tout cela veut signifier que Dieu, qui est esprit, peut utiliser la
parole humaine pour s’adresser à nous et par nous.
On emploie les mots : « logos » en grec, « verbum » en latin
pour dire «parole".
Le Verbe est donc l’expression de l’Esprit qui est Dieu, au moyen
de la parole humaine.
A nous de le laisser passer « le souffle de l’Esprit » au travers de
nos mots.
Il ne faut pas nous dévaloriser ni prétexter que nous ne le
méritons pas ! C’est Lui qui utilise l’outil qu’il pense lui convenir
et parle par nos mots… si nous le voulons bien.
Cela nous ramène à notre prière citée plus avant : « Seigneur,
que lorsque je parle, on t’entende. »
En conséquence, laissons le Verbe s’exprimer par nous sur notre
Terre.
Pour cela surveillons notre langage, même nos pensées.
Si nous nous rendons compte qu’ils n’auraient pas été formulés
par le « Verbe », rattrapons vite le mot trop fort ou l'idée trop noire.
Reformulons-les, colorons-les de douceur et de lumière.
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CH 14 - La prière.

Faut-il prier, qui ? Comment ? Quand ?

Qui ?
Belle question précise qui implique une réponse évasive !
Ce qui vient en premier, c'est justement de prier, ou plutôt de s'adresser à l'Esprit.
L'Esprit que nous avons nommé le St Esprit dans un chapitre précédent est ce qui nous relie tous.
Les mots sont trompeurs car pour reprendre une citation christique, nous ne formons qu'un seul "corps" ! En plus, il est précisé, que le doigt ne peut oublier la tête, la tête ne peut pas ignorer la jambe etc.
Pour comprendre plus facilement, précisons : nous ne formons qu'un seul corps "spirituel".
Donc nous ne pouvons ignorer les autres humains, ni toute la création, ainsi que les esprits non incarnés vivant de l'autre côté du voile qui recouvre nos yeux.
Prier c'est s'adresser à cet Esprit.
Oui, nous ne formons qu'un seul Esprit.
De même que nous pouvons demander à notre pied d'avancer, à notre main de saisir, nous pouvons demander à cet Esprit commun ce qui nous semble important pour nous et pour les autres membres de ce corps spirituel... humains vivants sur terre, dont nous même, mais pour tous ceux qui le constituent, dont notre planète.



Benoît