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Ma Ananda Moï

Posté : mar. 21 oct. 2008 14:18
par Philoteus
Bonjour Benoît ,

Pourriez-vous m'expliquer qui est Ma Ananda Moï ? Amitié à tous . Philoteus .

re

Posté : mar. 21 oct. 2008 17:57
par benoitviard
C'est la "mère", chez les bouddhistes.
Ainsi que je l'ai signalé ailleurs sur ce site, la seule vraie vision dont j'ai été l'objet, fut de cette personne.
Curieux, car je ne la connaissais pas !
Or il se trouve que d'après les Guides, l'âme qui l'habitait était la même que celle qui avait habité le corps de Marie de Nazareth.
Cette âme serait aussi l'essence Divine, la partie féminine du Divin.
Je pars vous chercher plus de renseignements concrets et je reviens ....

Voilà les amis :

Ma Ananda Moyi



Nirmala Sundarî Devî est née dans un petit village du Bengladesh en avril 1896. De caste brahmanique, elle fut mariée selon l'usage à 13 ans. Son mari éprouvait un très grand respect pour ses expériences mystiques et la considérait comme son gourou. En 1922, elle se donna elle-même l'initiation (diksha) et prit le nom religieux de Ananda Moyi, littéralement, "faite de béatitude".

Ses déplacements perpétuels étaient la caractéristique de ses enseignements. On se pressait pour l'entendre, des hindous, mais aussi des chrétiens et des musulmans du monde entier. On prit l'habitude de lui décerner le titre de "Mère" (Ma) en signe de révérence.

Elle dispensait son enseignement de façon spontanée, à la manière d'un jeu. Paradoxalement, elle est connue pour ses pratiques d'ascèses très dures. Pendant trois ans, elle se nourrit exclusivement de trois grains de riz par jour. Elle observait régulièrement des voeux de silence.

Contestée par certains (surtout par le milieu brahmanique orthodoxe), elle est tenue par d'autres pour une incarnation de la déesse Kali. Bien souvent, elle expliqua que les enseignements des maîtres authentiques sont valables pour ceux auxquels ils sont destinés. Le fait qu'ils puissent paraître contradictoires ne retire à aucun d'eux la valeur qui leur est propre en tant que l'un des chemins spirituels à parcourir. Cet enseignement fut un succès, il correspondait parfaitement à la sensibilité religieuse de notre temps.

Les disciples s'étonnaient parfois que Ma accepte sans protester que des foules s'assemblent autour d'elle et que tant de gens viennent lui raconter leurs ennuis et leurs soucis domestiques. A cela, elle répondait :

"Si vous pensez que cela m'est désagréable, c'est uniquement parce que vous faites une distinction entre votre corps et le leur. Vous ne ressentez pas comme un lourd fardeau de porter votre tête, vos mains et vos pieds, vos doigts, vos membres, parce que vous les considérez comme parties intrinsèques de votre propre corps. De même, je sens que toutes ces personnes sont des membres organiques de ce corps-ci. Elles ne me pèsent donc pas, pas plus que leurs soucis. Leurs joies et leurs peines, leurs problèmes et leurs solutions sont une partie vitale de moi-même ; je n'ai aucun sens de l'ego, ni de la séparation. En moi, chacun de vous a dans une égale mesure la hauteur et la profondeur de l'éternité."

Ma Ananda Moyi est décédée en 1982 à Hardwar.

Posté : mar. 21 oct. 2008 20:50
par Philoteus
Bonsoir Benoît ,

Merci pour toutes ces explications ! Pourriez-vous nous raconter les circonstances de cette vision de Ma ( si ce n'est pas trop indiscret ! ) ? Avait-elle un message à vous transmettre ? A bientôt . Philoteus .

re

Posté : mer. 22 oct. 2008 19:43
par benoitviard
Je l'ai je crois expliqué dans un des livres, mais c'est avec plaisir que je vous l'explique.
J'ai eu un jour un enfant d'une dizaine d'années, mourant, en consultation. Il souffrait beaucoup et dès que je lui ai mis les mains sur le ventre, il s'y est agrippé et les douleurs ont disparu...
Il ne voulait plus partir...
Finalement il est mort 12 heures après, dans la paix, sans que les douleurs ne soient revenues.
J'entrepris donc la prière de St Grégoire pour les âmes de ceux qui partent et celle-ci terminée, je passai à quelqu'un d'autre.
45 jours après le début de la prière, un client étant absent, je me suis fait une décontraction et immédiatement j'ai vu au plafond deux silhouettes, grosses comme des soldats de plomb.
Tout naturellement (dans ma semi conscience) je suis monté voir de près... et me suis trouvé face à une grande dame habillée de blanc avec contre elle un enfant d'une dizaine d'années habillé d'une robe rouge.
Ce fut très net et très beau, apaisant aussi.
Le lendemain j'eus de la part des Guides l'identité des intervenants :
Ma anandha moyi et le petit dont je venais de finir le trentain.
Voilà, c'est pour moi un souvenir très vivant et pacifiant.
Bonne soirée et n'hésitez pas à demander... j'adore cela !!!