Bonjour à tous,
S'aimer soi-même implique que nous identifions, au cours du quotidien, (que nous soyons seul-e physiquement ou accompagné-ée), certaines de nos attitudes qui nous évitent de regarder qui nous sommes vraiment. Identifions nos petites addictions (nourriture, achats compulsifs, excès de réactivité ...), nos dépendances (excès de sport, de travail, d'internet ...). Ne nous évitent-elles pas de voir nos ombres, c'est-à-dire les parties de nous-mêmes, qui souffrent ou semblent être délaissées, incomprises, rejetées, méprisées ?. Nous les laissons entraver la Lumière de notre Âme tout en pensant, très honnêtement, que nous avons, à aider, à manifester de l'Amour pour l'Autre en le regardant tel qu'il est ... Non, acceptons, avant tout, de les regarder, ces ombres, les nôtres, elles ont besoin de notre accueil pour qu'elles puissent se transmuter en Lumière et libérer ainsi notre énergie vitale. N'est-ce pas cela, s'aimer ? pas toujours facile, c'est vrai, demandons de l'aide et ne nous prenons pas trop au sérieux ... Ressentons, identifions toutes nos ptites stratégies qui nous évitent de revivre des émotions inconfortables ayant pris naissance lors de remarques verbales durant notre enfance, entre autres - et cela, grâce à notre égo (qui circonscrit, "délimite" notre Lumière vitale). Il s'est ainsi structuré dans notre jeune âge pour nous protéger de la "revivance" de ces émotions, soit en ne disant rien, soit en s'occupant plus de l'Autre que de soi-même, soit en faisant plaisir, soit, soit ... chacun à sa liste !
Partant de ce constat, le changement fait "peur" à notre égo. Ainsi, s'occuper de soi ?? mais comment ? tu as déjà à t'occuper de l'Autre. Ce comportement identifié, "protecteur" de notre égo, nous permet alors d'accueillir nos ombres, nos dépendances, selon nos possibilités, sans culpabilité. Ainsi elles vont se transmuter par et dans la Lumière de notre Âme. A la place de ces ombres, il y aura alors de l'énergie vitale qui va nous amener à nous aimer là où nous en sommes et pouvoir ainsi, aimer l'Autre sans rechercher (plus ou moins consciemment), de gratitude, de reconnaissance ... l'aimer, afin qu'il élève, lui aussi, sa force vitale (par l'accueil, l'identification de ses ombres), pour vivre "son mandat d'incarnation", pour cheminer à son rythme, vers ce qu'il a à réaliser durant sa vie terrestre, en étant dégagé d'un sentiment de victimisation plus ou moins prégnant (qui conduit instinctivement à rechercher un "sauveur").
Je vous embrasse tous.
Pourquoi est-ce si dur de s'aimer soi-même?
Re: Pourquoi est-ce si dur de s'aimer soi-même?
Merci Thérèse pour ces précisions.
Cornaline
Cornaline