Bonjour,
Je vous fais partager ce très joli texte que je viens de lire sur le blog de cristalain:
Mon Père.
Aujourd’hui je m’adresse à toi, mon Père. J’ai haï et aimé. J’ai désiré, jalousé et j’ai été lâche. J’ai mené ma barque sur les rives étroites du jugement. J’ai crié aux injustices. Pour et par cela j’ai souffert. J’accepte tout cela comme faisant partie de moi. Toutes ces expériences m’ont permis de grandir dans les tempêtes de mes tensions intérieures. J’accepte tout cela. Je ne rejette rien. Et lorsque cela me revient encore, j’accepte, sans juger. Car je sais que tout cela dessine le fil de ma vie, constitue les conditions du chemin.
Mais maintenant, c’est vers cet autre visage que je souhaite tourner mon regard, vers cet autre rivage que je souhaite diriger ma barque. Car si je sais que les dualités nous forgent, je souhaiterais un instant me reposer dans le silence de mon temple intérieur.
Je souhaite retrouver cet enfant prodigue afin d’écrire mon plus beau poème et l’offrir au ciel. Alors je plonge mon regard dans les étoiles. Si loin et pourtant si proche des hommes, je contemple l’absolu de mon Père et le silence m’envahit.
Et chaque étoile devient une pensée de mon Père. Et je lave mes pensées dans l’éclat du firmament. Dans ce silence, des portes s’ouvrent au sein de mon cœur qui s’illumine de ta présence, Ô mon Père…
Et je n’ai que gratitude à écrire, et je n’ai que plénitude à décrire…
Je te cherche dans le désert, sur les sommets de quelques montagnes cyclopéennes, dans le firmament, là ou le ciel flamboie et se tord de couleurs, sur les longs plateaux de pierre des civilisations passées, sur la terre de nos ancêtres, dans l’océan de nos rêveries nocturnes. Je te cherche dans les yeux grands ouverts de l’aimée qui offrent une constellation d’amour, dans le rire des enfants jouant sur le parvis des cathédrales…
Mais tu restes sans visage. Tu es partout et nulle part, tu restes insaisissable comme le vent et pourtant plus présent que l’azur de tous mes espoirs…
Tu es cet absolu dont rêvent tous les poètes, brandissant la plume du cœur…
Tu es ce jeu cosmique dont rêvent tous les enfants qui jouent sans compter.
Tu es le messager de tous nos espoirs qui nous permettent de franchir le socle des générations.
Tu es Celui qui ne peut être nommé, car Insaisissable…
Tu es, au travers des hommes, cet éternel Semeur. Tu es cette Source d’eau qui abreuve l’humanité, de génération en génération. Tu es partout et nulle part… Tu es Amour qui revêt visage d’homme.
Tu es mon Père et je suis ton Fils… Et c’est ainsi que le miracle se fait homme.
... Et maintenant, bénis le monde, car débute le temps du miracle.
Vous pouvez donc reproduire les textes et en donner copie aux conditions suivantes :
- qu'ils ne soient pas coupés
- qu'il n'y ait aucune modification de contenu
- que vous fassiez référence à www.atlantide-research.com
Mon Père
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