Bonsoir Benoît ,
Comment doit-on comprendre ce qu'est le mental ? Profondément je n'arrive pas à trouver de mots qui me parlent et s'imprègnent en moi : réflexion , intellect , ... ? Les Guides peuvent-ils m'aider à cerner la question ?
Je sais que l'intelligence du coeur est primordiale, pourtant , ce mental nous est bien utile dans la vie non ?
D'une manière ou d'une autre , comment peut-on dompter ce mental ?
Merci d'avance aux Guides et à vous . Amicalement . Philoteus .
Le mental .
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- Enregistré le : dim. 10 juin 2007 10:35
- Localisation : Dijon. Bourgogne,21
men tal menteur
men tal menteur...
Déjà il faut commencer par prendre conscience du moment où le mental se met en route.
C'est simple, lorsque nous parlons, pensons, laissons défiler les mots, les pensées. Répondons à nos interlocuteurs et dès que nous nous entendons ou entendons les autres dire : MAIS!!! C'est fait... le mental vient de se mettre en route.
Est-ce mal ? Non bien sûr ! Il faut alors faire un arrêt sur image... un ralenti, comme disent les commentateurs TV... et bien intégrer ce qui avait été dit, pensé avant ce MAIS, le passage de la frontière.
Avant, cela venait du cœur, maintenant c'est l'analyse.
C'est peut-être bon de tempérer les élans, les anéantir au nom d'une saine réflexion, non.
Ce mental en effet est déformé par les on-dit, les non dits, les interdits
Si une personne tombe à l'eau, si vous avez l'habitude de suivre votre menteur, pardon, votre mental, vous ne sauterez pas à l'eau, car : je sauterais bien, MAIS je ne sais pas très bien nager, je ferais mieux de faire le 18 sur le portable. MAIS ce sera trop tard ! alors un conseil, fiez vous à votre impulsion du coeur, même si le risque est grand, vous grandirez.
Benoit en ITA
Déjà il faut commencer par prendre conscience du moment où le mental se met en route.
C'est simple, lorsque nous parlons, pensons, laissons défiler les mots, les pensées. Répondons à nos interlocuteurs et dès que nous nous entendons ou entendons les autres dire : MAIS!!! C'est fait... le mental vient de se mettre en route.
Est-ce mal ? Non bien sûr ! Il faut alors faire un arrêt sur image... un ralenti, comme disent les commentateurs TV... et bien intégrer ce qui avait été dit, pensé avant ce MAIS, le passage de la frontière.
Avant, cela venait du cœur, maintenant c'est l'analyse.
C'est peut-être bon de tempérer les élans, les anéantir au nom d'une saine réflexion, non.
Ce mental en effet est déformé par les on-dit, les non dits, les interdits
Si une personne tombe à l'eau, si vous avez l'habitude de suivre votre menteur, pardon, votre mental, vous ne sauterez pas à l'eau, car : je sauterais bien, MAIS je ne sais pas très bien nager, je ferais mieux de faire le 18 sur le portable. MAIS ce sera trop tard ! alors un conseil, fiez vous à votre impulsion du coeur, même si le risque est grand, vous grandirez.
Benoit en ITA
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non mais
NON, mais !!!
Il faut savoir dire NON.
Ne pas confondre donner et se laisser piller dans tous les domaines, car cela devient de la faiblesse. Je ne dis pas dans tous les cas, mais pleurer misère est souvent une façon de se comporter, je n'ai pas été habitué à cette attitude.
Je parle en connaissance de cause et non avec mon mental...
Pendant la guerre, nous étions démunis de tout, nous ne tendions pas la main, mon beau père, montait sur une colline planter des patates au sommet, les montait et descendait sur son dos avec l'aide de ses filles...
Nous avions poules et lapins, mais il fallait aller chercher l'herbe, la faire sécher etc... Je ne parle pas des orties que j'allais couper... à reculons bras nus, pour donner aux deux oies.
Plutôt que de donner l'eau, mieux est de montrer comment creuser un puits et d'aider à le faire.
Attention comme le dit un proverbe italien :
I grandi dolori sono mutti.
Les grandes douleurs sont muettes.
Ceux qui ont vraiment besoin ne sont donc pas ceux qui réclament, soyons attentifs dans les deux sens.
Benoit
Il faut savoir dire NON.
Ne pas confondre donner et se laisser piller dans tous les domaines, car cela devient de la faiblesse. Je ne dis pas dans tous les cas, mais pleurer misère est souvent une façon de se comporter, je n'ai pas été habitué à cette attitude.
Je parle en connaissance de cause et non avec mon mental...
Pendant la guerre, nous étions démunis de tout, nous ne tendions pas la main, mon beau père, montait sur une colline planter des patates au sommet, les montait et descendait sur son dos avec l'aide de ses filles...
Nous avions poules et lapins, mais il fallait aller chercher l'herbe, la faire sécher etc... Je ne parle pas des orties que j'allais couper... à reculons bras nus, pour donner aux deux oies.
Plutôt que de donner l'eau, mieux est de montrer comment creuser un puits et d'aider à le faire.
Attention comme le dit un proverbe italien :
I grandi dolori sono mutti.
Les grandes douleurs sont muettes.
Ceux qui ont vraiment besoin ne sont donc pas ceux qui réclament, soyons attentifs dans les deux sens.
Benoit